Hongrie 1998
Pas question de céder à la facilité !
Fort du succès du précédent festival, la caisse un peu garnie grâce à la contribution des amateurs de bières irlandaises, l'assemblée décide de fuir la facilité en partant à la découverte d'un pays de l'est. Cette partie de l'Europe s'ouvre depuis peu vers l'occident, il est peut être possible de faire un bout du chemin vers elle...
La région des pays de Loire entrant en coopération avec la région du lac Balaton, une opportunité de partenariat peut éventuellement se présenter... La Hongrie est choisi, à la majorité, comme thème du festival, talonnée de peu par le Québec. (Malgré nos contacts, l'offre de partenariat de la région sera quelque peu timorée, enfin... on est habitué à ne pas être pris au sérieux)
Toute l'équipe se jette dans les recherches vers l'inconnu, et finalement cela ne se passe pas si mal...
La chance s'est, entre autre, la rencontre avec un couple de Vertou : Isabelle et Janos Stiller. Janos ancien international de handball enseigne sa spécialité à la Chapelle sur Erdre. Ils retournent régulièrement en Hongrie et se proposent comme intermédiaires dans nos recherches.
Suivent alors une multitudes de contacts qui donneront une nouvelle dimension à un festival qui presque imperceptiblement s'enrichi et s'affirme culturellement, tout en restant accessible à tous et sans pour cela devenir trop sérieux.
Commander l'ensemble des objets artisanaux du marché à Budapest a été un travail de titan mené par Mireille et Brigitte. Isabelle Stiller a servit d'interprète entre R&R et "Folkart tradit" magasin d'état, regroupant un panel complet de l'artisanat hongrois. La livraison et le passage en douane ont été grandement facilités par les transport Grimaud de la Verrie (85). Une subvention, qui ne dit pas son nom est arraché au Conseil Régional des Pays de Loire. Elle est destinée à financer partiellement le reportage photo de Claude. En contre-partie, leur sera remis un exemplaire des photos concernant la région du Balaton.
Le programme
Ce nouveau regard vers l'Est à permis la rencontre d'une autre culture, celle de gens qui accueillent, celle de gens usés par des années de totalitarisme, celle de personnes attirés (trop) par les strass de notre société, celle des ethnies blessées qui mettront encore longtemps à parcourir le chemin vers l'unité et la fraternité, celle des musiques opulentes du passé glorieux et surtout des musiques populaires folles et festives, qui bondissent sous les coup d'archet (j'adore!).
Fort du succès du précédent festival, la caisse un peu garnie grâce à la contribution des amateurs de bières irlandaises, l'assemblée décide de fuir la facilité en partant à la découverte d'un pays de l'est. Cette partie de l'Europe s'ouvre depuis peu vers l'occident, il est peut être possible de faire un bout du chemin vers elle...La région des pays de Loire entrant en coopération avec la région du lac Balaton, une opportunité de partenariat peut éventuellement se présenter... La Hongrie est choisi, à la majorité, comme thème du festival, talonnée de peu par le Québec. (Malgré nos contacts, l'offre de partenariat de la région sera quelque peu timorée, enfin... on est habitué à ne pas être pris au sérieux)Toute l'équipe se jette dans les recherches vers l'inconnu, et finalement cela ne se passe pas si mal...
La chance s'est, entre autre, la rencontre avec un couple de Vertou : Isabelle et Janos Stiller. Janos ancien international de handball enseigne sa spécialité à la Chapelle sur Erdre. Ils retournent régulièrement en Hongrie et se proposent comme intermédiaires dans nos recherches.
Suivent alors une multitudes de contacts qui donneront une nouvelle dimension à un festival qui presque imperceptiblement s'enrichi et s'affirme culturellement, tout en restant accessible à tous et sans pour cela devenir trop sérieux.
Commander l'ensemble des objets artisanaux du marché à Budapest a été un travail de titan mené par Mireille et Brigitte. Isabelle Stiller a servit d'interprète entre R&R et "Folkart tradit" magasin d'état, regroupant un panel complet de l'artisanat hongrois. La livraison et le passage en douane ont été grandement facilités par les transport Grimaud de la Verrie (85). Une subvention, qui ne dit pas son nom est arraché au Conseil Régional des Pays de Loire. Elle est destinée à financer partiellement le reportage photo de Claude. En contre-partie, leur sera remis un exemplaire des photos concernant la région du Balaton.
L'affiche est réalisée par Michel (votre serviteur). "subtile" montage de photos et de couleurs pour que ce cavalier donne l'impression de courir sur le drapeau hongrois. (mon 486 a ramé dur). L'impression s'est faîte sur imprimante car plutôt que d'investir dans l'impression d'une affiche, est fait le choix d'un vrai programme digne de ce nom, en 8 volets et quadri. dommage que les annonceurs noyaient un peu le texte. gros boulot en plan de déco & affiches diverses. quel talent! (un exemple à suivre... houlà mes mollets).
Le programme
Samedi 7 mars : concert classique par le quatuor "Allégro" avec Aniko Eperjessy, pour des oeuvres de Faskas Ferenk, Kodaly Zoltan, Bela Bartok...
A partir du dimanche 8 : film musical au connétable de Clisson "le violon de Rotschild" d'Edgardo Cozarinski.
Mardi 10: conte musical hongrois par les enfants des écoles, suivi d'un diaporama de Claude Albert.
Mercedi 11: matchs de hand-ball avec la participation de Janos.
Jeudi 12: théâtre par la troupe l'Ecarquille "Sous les yeux des gardes côte" de Pal Bekes
Vendredi 13: soirée Csarda avec musique populaire et tziganes, jeux, ambiance cabaret, bar et dégustation... le groupe Translave assure l'ambiance.
Samedi 14: Le marché propose un impressionnant choix en artisanat et produits alimentaires, notamment des produits traiteurs réalisés pour le festival à partir de vraies recettes sélectionnées et testées par la commission.
Pour clore cette journée le dîner spectacle à 125 francs. Devant un bon Goulache authentique vont se produire l'école de danse Arabesque, la troupe Magyar danses traditionnelles et folkloriques , le groupe Arbat sélection des JMF et le groupe Translave.
Dimanche 15: marché hongrois, la grande exposition permanente et démo d'échecs avec 2 grands maîtres hongrois Jozsef et Csaba HORVATH. Et toujours de nombreux stands et animations: tourisme, librairie, philatélie, diaporama permanent, mobilier peint, vins et liqueurs...
"Le vin des rois le roi des vins" s'est invité au festival. le tokay et ses putugnos n'ont plus de secret pour les Gorgeois, grâce à la fondation Karolyi www.karolyi.org.hu/fondationdef.swf qui, assure le négoce de ce nectar et permet ainsi de financer la reconstruction du château ancestral transformé en orphelinat sous le régime communiste.
La décoration de la commune est très remarquée. La commission s'est surpassée et de nombreuses figurines colorées guident les visiteurs vers le festival. Il y avait même un arbre à pots...A partir du dimanche 8 : film musical au connétable de Clisson "le violon de Rotschild" d'Edgardo Cozarinski.
Mardi 10: conte musical hongrois par les enfants des écoles, suivi d'un diaporama de Claude Albert.
Mercedi 11: matchs de hand-ball avec la participation de Janos.
Jeudi 12: théâtre par la troupe l'Ecarquille "Sous les yeux des gardes côte" de Pal Bekes
Vendredi 13: soirée Csarda avec musique populaire et tziganes, jeux, ambiance cabaret, bar et dégustation... le groupe Translave assure l'ambiance.
Samedi 14: Le marché propose un impressionnant choix en artisanat et produits alimentaires, notamment des produits traiteurs réalisés pour le festival à partir de vraies recettes sélectionnées et testées par la commission.
Pour clore cette journée le dîner spectacle à 125 francs. Devant un bon Goulache authentique vont se produire l'école de danse Arabesque, la troupe Magyar danses traditionnelles et folkloriques , le groupe Arbat sélection des JMF et le groupe Translave.
Dimanche 15: marché hongrois, la grande exposition permanente et démo d'échecs avec 2 grands maîtres hongrois Jozsef et Csaba HORVATH. Et toujours de nombreux stands et animations: tourisme, librairie, philatélie, diaporama permanent, mobilier peint, vins et liqueurs...
"Le vin des rois le roi des vins" s'est invité au festival. le tokay et ses putugnos n'ont plus de secret pour les Gorgeois, grâce à la fondation Karolyi www.karolyi.org.hu/fondationdef.swf qui, assure le négoce de ce nectar et permet ainsi de financer la reconstruction du château ancestral transformé en orphelinat sous le régime communiste.
Ce nouveau regard vers l'Est à permis la rencontre d'une autre culture, celle de gens qui accueillent, celle de gens usés par des années de totalitarisme, celle de personnes attirés (trop) par les strass de notre société, celle des ethnies blessées qui mettront encore longtemps à parcourir le chemin vers l'unité et la fraternité, celle des musiques opulentes du passé glorieux et surtout des musiques populaires folles et festives, qui bondissent sous les coup d'archet (j'adore!).